السبت، 9 يناير 2016

Anesthesie chez la femme enceinte



•    Anesthesie chez la femme enceinte


l’articaine : il s’agit de la molécule la moins toxique pour le foetus, en raison de son faible taux de passage placentaire (< 25 %) ;  ce qui en fait la molécule de choix chez la femme enceinte ;
•    suivie par la lidocaine : avec un taux de passage placentaire autour de 55 % ;
•    la bupivacaine présente un risque de toxicité cardiaque pour le foetus, elle ne peut donc être administrée qu’à faibles doses pour limiter ce risque, on préfère de ce fait les molécules précédantes ;
•    la spartocaine (association de lidocaine et spartéine) est associée à un risque d’accouchement prématuré ;
•    la mépivacaine ne peut etre métabolisée par le foetus ;
•    la prilocaine est associée à un risque de méthémoglobinémie foetale (  avec anoxie et cyanose) et maternelle ;
Ainsi, la  spartocaine mépivacaine et prilocaine sont totalement contre-indiquées durant la grossesse du fait de leur toxicité.
Finalement, on retiendra comme molécule de choix pendant la grossesse : l’articaine ; la lidocaine pouvant aussi être employée (6, 7).
Cette molécule est recommandée chez la femme enceinte car sa forte liaison aux protéines réduit la fraction libre de celle-ci qui est la seule susceptible de diffuser à travers la barrière foeto-placentaire (concentration foetale/concentration maternelle de 0,33 à comparer à 0,55 pour la lidocaïne et à 0,7 pour la mépivacaïne). Dépourvue d’effet vaso-constricteur intrinsèque, elle est à associer à une substance vasoconstrictrice.
L’anesthésie locale chez la femme enceinte peut, en général, être effectuée
sans risque, à condition que la grossesse se déroule normalement et que les
doses d’anesthésique utilisées soient modérées.
– L’articaïne est la molécule anesthésique la moins toxique pendant la
grossesse.
– L’adrénaline sera utilisée uniquement localement et à faible concentration.
Il n’existe pas de tératogénicité associée aux anesthésiques locaux.

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